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Chroniques d’un geek nostalgique volume 1

Il était une fois un petit garçon dont le papa qui n’aimait pas les jeux vidéos, voyait chez ses copains d’école la Nintendo, la NES pour les intimes, jonchée triomphalement dans le salon ou parfois même dans la salle de jeux, voisines de la télévision, et de l’étagère où Spiderman menait une guerre sans merci face aux chevaliers du zodiaque, depuis sa tour de cartouches, accompagné, de Zelda, Super Mario Bros et Megaman.

 

Je vous parle d’un temps, où le mercredi, vers 17h, sur la cinq, il y avait les aventuriers Banga (jeu télévisé pour enfants, où à la fin, les gagnants choisissaient des ficelles reliées à des filets renfermant des foultitudes de jouets et jeux en tout genre. D’un temps où Ken le survivant passait au Club Dorothée sans censure aucune, où Captain Power faisait la guerre contre les machines.

Moi, j’avais 5 ans, les yeux émerveillés devant tout écran produisant une image, regardant le minitel comme un ado regarde actuellement le nouvel Iphone. A cette époque donc, j’allais jouer chez les coupains, le mercredi après-midi et le samedi. J’ai ainsi fait la connaissance de ce moustachu devenu célèbre, aka Mario et son frère Luigi, Link, Zelda et la tri-force, les Tortues Ninja, les chevaliers du Zodiaque. Puis vint l’âge de raison : 7 ans et demi.

Pourquoi l’âge de raison ? parce que c’est au noël 1990 que j’ai reçu ma première console de jeux, la Game Gear et mes deux premiers jeux, Columns et Dragon Cristal. Whoa, l’extase. Fini le sectarisme pour moi, enfin, je veux plutôt dire que je passais enfin de l’autre côté de la barrière, la barrière qui sépare le monde de ceux qui ont une console de jeux de ceux qui n’en ont pas.

Je pourrais vous citer dans l’ordre d’acquisition les jeux que j’ai eu sur cette console (ainsi que sur les suivantes) tellement chaque nouveau jeu était un nouveau saint graal pour moi. Et oui, suite aux deux premiers jeux (surtout Dragon Cristal) qui m’ont amené à découvrir que sur Terre, on ne parle pas seulement français, mais aussi anglais, direction Papa, fameux multi-lingue et dictionnaire sur pattes, pour me donner mes premiers cours de langues étrangères : ” papa, ça veut dire quoi “drop” ? et “item”, et equip, c’est pareil qu’en français ? et “rod, sword, helmet, level,etc.

Oui un RPG (enfin, si l’on peut qualifier Dragon Cristal de RPG) ça force à la compréhension sous peine de peut être passer à côté d’éléments vitaux. Oui, il faut savoir que quand j’achetais un jeu , tout du moins quand le papa noël m’amenait un jeu, je connaissais la notice sur le bout des doigts, l’histoire du personnage ainsi que le descriptif du carton d’emballage de la cartouche sur le bout des doigts et ça n’a pas changé depuis.

Je fis donc la connaissance par la suite de Shinobi, un ninja qui sur Game Gear devait aller délivrer ses amis ninja du même clan pour pouvoir acquérir leurs pouvoir (le rose pouvait lancer des bombes et briser des murs fissurés, le jaune pouvait se coller aux plateformes, le tête en bas, le bleu marcher sur l’eau et le vert faire un double saut et utiliser un grappin (enfin, le souvenirs sont vagues, je vais le relancer un coup pour vous faire un “retro-test-gaming de ce jeux ainsi que des autres cités).

Puis vient le tour de Mickey que je ne connaissais que via les dessins animés, et là, c’était moi seul qui allait l’accompagner dans Castle of illusion, afin de sauver Minie des griffes d’une méchante sorcière qui l’avait capturée (surement parce qu’elle pouvait pas blairer Mickey, ça le livret ne nous disait rien là dessus et je me suis toujours posé la question).

Axel de Street of Rage m’a aussi tenu compagnie, puis retour sur les ninjas avec shinobi 2, puis Mickey 2, puis mon premier voyage avec papa et maman, j’ai 9-10 ans, nous sommes sur Gibraltar ou je ne sais plus dans quel coin, mais dans les éalages d’un marché, je découvre le “68 in 1 cartridge”, maintennt appelé la cartouche pirate contenant 68 jeux.

Et je retrouve des visages familiers (salut Mickey, salut Axel) et des moins connus mais qui vont me faire découvrir ou redécouvrir d’autres horizons. Puis, à l’époque, mes parents n’y connaissaient rien en console, moi, j’avais vu un joli emballage tout doré avec mes héros, plus d’autres vus dans des catalogues de jeux que l’on reçoit pour les fêtes, et à 9 ans, la contrefaçon, on sait pas ce que c’est. Tiens, en faisant un tour des jeux, je vois que Mario s’est invité, je croyais qu’il faisait la tronche à Sonic et SEGA, au temps por moi, mais qu’inporte, il est là, autant lui faire honneur. Cool il a même changé de salopette, la rouge doit être au sale, il s’est mis sur son 31 pour venir jouer avec moi, le bleu ne te va pas aussi bien en couleur principale, mais qu’importe.

Puis je retrouve en rentrant un cadeau de ma marraine, sonic the hedgeHog ainsi que Woody pop, je suis gatté, tout ça pour moi ?

Les années passent, les supports aussi, mais ça, ce sera pour le volume 2, 😉

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