Stories : The path of Déception

Il y a plusieurs mois, j’ai traité un jeu qui avait un propos à tenir génial, mais qui avait du mal avec la forme : Beholder. Aujourd’hui, après avoir testé Stories : The path of destinies, je sais désormais que l’inverse est aussi possible.

Vous incarnez Reynardo, héros vulpin s’il en est, dont la réputation n’est plus à faire. Profitant de ses dernières années à la cool, il s’est  soudainement retrouvé happé dans une rébellion contre l’empire (le fameux) qui le dépasse totalement. Reynardo se bat contre des obstacles impossibles, sachant que le destin de tout ce qu’il a de cher repose sur ses épaules. mais il n’est pas aussi malin qu’il le pense. Il a des tas de façons de tout foutre en l’air, mais peut-il trouver un moyen de gagner sa guerre?

Gameplay dynamique et prenant

Du côté de la forme donc, presque rien à dire de négatif. Les combats sont sympa à jouer, avec un gameplay suffisamment dynamique pour donner envie de varier les techniques. Le système des épées ajoute même un peu de piment avec leurs pouvoirs, bref de manière générale, on avance dans le jeu avec plaisir. Dans les premières heures en tout cas.

Stories : The Path of Destinies

Au bout de la deuxième ou troisième heure, on arrive à la (première) fin du jeu. Peu importe laquelle au final. C’est là qu’on comprend que cette fin ne sera qu’une parmi les nombreuses que propose le jeu. L’interface est là aussi bien pensée, nous expliquant les différents embranchements de façon très claire et intuitive.

Listes de toutes les fins du jeu
Chaque fin sous-entend une sélection très précise de choix, nommée une “Story”

Fins forcées et rejouabilité pourrie

Une fois passées les trois ou quatre premières fins du jeu, j’ai réellement compris pourquoi j’avais fait un article sur la rejouabilité dans les jeux d’aventure. On a ici un cas d’école.

Ce jeu est chiant!

Je n’avais pas été aussi déçu par un jeu depuis longtemps. Même si la forme y apporte un réel bénéfice, celui-ci n’a en réalité pas grand chose à raconter. Après avoir refait la moitié des niveaux du jeu 4 ou 5 fois, tué les mêmes monstres au même endroit, récupéré les mêmes trésors, quel plaisir peut-on avoir à y jouer?!

Ce qui m’a réellement fait désinstaller le jeu, ce n’est en réalité pas la sensation de tourner en rond juste pour obtenir une foutue “Story” de plus. Ça encore, j’avais réussi à passer outre, étant donné que le jeu l’assumait pleinement.

Les fins sont forcées (au pied-de-biche)

Non, ce qui m’a fait réellement dégoupiller, c’est la façon dont le scénario provoque des fins totalement absurdes, juste pour pondre de l’ending différent. Hé ben oui ma bonne dame, tu peux pas avoir 24 fins différentes à ton jeu avec 4 pauvres persos s’ils se mettent pas à faire n’importe quoi!

Fin alternative pourrie
Alors oui, là je te trahis, même si y a des sentiments un peu enfouis parce que bon…

Le problème de ces fins, c’est qu’elle m’ont instantanément fait sortir de mon immersion. J’ai alors compris que ce qu’on attendait de moi dans ce jeu, ce n’était pas de rechercher du sens ou d’avoir de l’empathie, mais d’explorer sagement toutes les fins du jeu.

Non, merci.

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