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Rétro-Test : Mace: The dark age

Ce samedi, alors que je terminais tranquillement The Legend of Zelda : Breath of the Wild, il m’est revenu un nom de jeu en tête. Un obscur jeu de combats que j’avais acheté, certainement parce qu’il ne coûtait pas cher à l’époque. Mace: the Dark Age fait partie d’un genre assez répandu, les “jeux du pauvre”. Explications.

Je crois que les “jeux du pauvre” ont toujours existé et existeront toujours. On espère toujours trouver un “équivalent moins cher” à un jeu connu (même si on ne se rend pas compte que la notion de “moins cher” exclut, en soi, toute possibilité d’équivalence). Cela est encore plus vrai quand on n’a pas l’âge d’acheter soi-même ses jeux. Les éditeurs l’ont bien compris et nous ont sorti des “équivalents” de jeux dans toutes les générations. Sorti en Octobre 1997 sur Nintendo 64, Mace: the Dark Age est l’exemple parfait du jeu moins cher que l’original sorti pour Noël.

1) Scénario

Bon, déjà, commençons par rappeler qu’un scénario dans un jeu de combats n’est en rien nécessaire à la qualité de celui-ci. Dans de très nombreux jeux, on se contente d’une brève description des personnages, et c’est aussi le cas dans Mace: the Dark Age. Passons, donc.

Quand j’ai parlé d’équivalent moins cher au début, je n’ai volontairement pas précisé quel était le jeu “copié” (certains diront qu’il a juste été une source d’inspiration… mais ces gens là sont juste naïfs). Le voici : MORTAL KOMBAT !!! Faites entrer l’hémoglobine, les flammes, les piques en métal et les crânes à vif !

*A partir de cet endroit de l’article, vous pouvez lancer la lecture du petit morceau de musique ci-dessous, pour bien nous mettre dans l’ambiance de Mace: the Dark Age.

https://pc-gamer.tech/wp-content/uploads/2017/07/Mortal-Kombat-Theme-Song-Original.mp3?_=1

2) Gameplay

Maintenant que tout le monde est dans l’ambiance, attaquons ce qui compte dans un jeu de combats  ! Mace: the Dark Age étant un des premiers jeux de combats en 3D sur Nintendo 64, il a beaucoup de défauts qu’on trouve dans cette génération. Caméra hasardeuse par moments, textures de fond dégueulasses, on a le package complet.

Le jeu apporte toutefois son lot de nouveautés techniques, ce qui est heureux sur un genre relativement nouveau à l’époque. En effet, comme le jeu est en 3D, on peut déplacer son personnage autour de l’adversaire. Les mouvements des personnages sont fluides et les attaques bien rendues. Cependant, on se rend vite compte que le jeu n’est absolument pas exigeant, et pour le prouver, je vous invite à regarder la vidéo de gameplay en bas de ce test. Sur une vidéo de 10 minutes de gameplay, on voit des kills improbables et même un replay différent de l’action originale !!

En se contentant de bourrer l’adversaire et esquiver sur le côté à intervalles réguliers, on peut terminer le jeu en quelques dizaines de minutes.

Il paraît aussi qu’on trouve des fatalities dans Mace: the Dark Age, mais je n’ai jamais réussi à en placer une !

3) Pourquoi s’y (re)mettre

On pourrait penser que Mace: the Dark Age fait partie de ces jeux qui ne sont agréables que pour ceux qui le possédaient étant enfants. Même pas ! J’ai possédé ce jeu et ce rétro-test a été une de mes plus grosses déceptions ! En général, on sait que l’image qu’on se fait d’un jeu dans ses souvenirs est idéalisée, mais là…

4) A l’époque, ils l’ont trouvé …

C’est à ne rien y comprendre. Autant les critiques étaient toujours acerbes quelques années après la sortie du jeu, autant le jeu a reçu de meilleures notes récemment. A croire qu’on pardonne tout sous l’effet de la nostalgie !

5) La vraie note, une fois terminé : 10/20

Je ne peux m’empêcher de comparer cet opus à quelques titres sortis la même année sur Playstation. Quand on pense que Bloody Roar est de la même génération que Mace: the Dark Age, on a de sérieuses questions à se poser ! En tout les cas, si la curiosité vous pousse à y jouer, n’espérez pas passer la soirée dessus !

https://youtu.be/3mBxSf5nhPk

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