L’autre soir, un ami qui venait pour la soirée m’a posé une question sur un vieux jeu auquel il jouait quand il était petit.
Après une courte description du gameplay, des stages, je retrouve le jeu car j’y jouais aussi et notre envie de le retrouver a été le plus fort. Passons l’étape de fouille dans les cartons pour retrouver le jeu en question et retrouvons nous directement à l’étape manettes en main, jeu lancé.
Nous nous y sommes installé comme à la grande époque : jambes en tailleur, manette entre les doigts, les yeux rivés sur l’écran et en avant.
Pourquoi je vous raconte cette histoire commune dans le retro gaming
Au bout d’une heure, sa compagne vient nous retrouver et sort la mythique phrase connue de tout jouer (occasionnel à hardcore gamer) :
“pfffff, encore de jouer à des trucs sans intérêt…. “
Et c’est là que cela m’a fait tilt. Pas de sa phrase, ni de son incompréhension face aux jeux vidéos en général, mais de ce qu’il se passait à ce moment là pour nous.
Mon ami, contrairement à moi, n’est pas un joueur, ni même un joueur occasionnel.
Mais ce qu’il vivait à cet instant, pendant cette heure, c’était de la nostalgie. Il revivait, l’espace d’une soirée, son enfance, ses sensations, ses souvenirs de quand il était petit. Et cette nostalgie, cette tranche de vie de son passé qu’il revivait, je la voyais dans ses yeux.
Je n’avais plus mon pote de 36 ans à côté de moi, j’avais un môme de 10 ans. Tout son corps revivait l’expérience, et c’était chouette à voir et à partager avec lui.
La réciproque était elle aussi vraie. On était assis comme 2 gosses de 10 ans, quand on jouait sur la télé des parents dans le salon, les mercredis après midi pluvieux (ou pas ^^) chez l’un ou chez l’autre, jambes croisées, assis par terre, passionnés par ce qu’il se passait sur l’écran que le tube cathodique nous renvoyait.
L’esprit du nostalgique du retro-gaming
Et ça m’a d’autant marqué que c’est dans cet esprit là que nous avons créé Nostal-geek.com avec DarkYudex, pour faire partager cet esprit de nostalgie et de bons moments.
Crédits photos : Yves-José MALGORN