Rétro-Test : Mighty Morphin Power Rangers

La sortie du dernier film sur Power Rangers a éveillé en moi des souvenirs enfouis, ceux d’un jeu sur Super Nintendo, que j’ai terminé plusieurs fois étant gamin. Ma SNES chauffait alors tous les jours et restait parfois allumée toute la journée pour ne pas perdre ma progression en cours. Hé oui, pas de carte mémoire, juste des mots de passe.

Mighty Morphin Power Rangers est un jeu sorti en 1994 sur les consoles de salon et portables de SEGA et Nintendo de l’époque. Tout comme la série, le jeu possédera de multiples versions, dont une contenant le Power Ranger blanc, celui du film.  Le jeu est un beat’em all on ne peut plus classique !

1) Scénario

Le scénario de Mighty Morphin Power Rangers a été réduit à son plus simple appareil. En effet, la menace qui pèse sur nos héros n’est, au début du jeu, représentée que par une ville en flammes. Il faudra avancer dans le jeu pour comprendre à qui on a affaire. Rien d’étonnant à tout cela, dans les beat them up, la partie scénario n’a jamais été à l’honneur.

Les ennemis du jeu ont peu de liens directs avec la série. Ce qui compte, c’est qu’on reconnaisse les Power Rangers, qu’on les voie tabasser du random péon !

2) Gameplay

Le gameplay de Mighty Morphin Power Rangers est simple. Très simple. Un peu trop simple même. Certes, vous pouvez incarner les 5 Power Rangers de la série, mais rien de transcendant concernant leurs différences. Enchaînements presque identiques, même vitesse, même portée…

Le recyclage des sprites des Power Rangers est un peu exagéré.

Les niveaux s’enchaînent tous de la façon suivante : vous commencez la première moitié de chaque niveau avec le personnage que vous avez choisi, non transformé. Une fois arrivé au milieu du niveau, vous rencontrez le boss de fin de niveau, et votre personnage se transforme. Une fois la deuxième partie du niveau achevée, vous affrontez le boss de fin de niveau.

Même si le jeu devient répétitif après quelques tableaux, il reste appréciable par sa difficulté assez bien dosée. Bon, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, on est pas au niveau d’un Volgar the Viking ! Mais les combats de Méga Zords, par exemple,  sont assez intéressants et apportent un souffle de renouveau au milieu du jeu.

3) Pourquoi s’y (re)mettre

Mighty Morphin Power Rangers est à finir au moins une fois, pour tout amateur de Power Rangers. Premièrement, sa durée de vie limitée (2 à 3 heures seulement) en fait un one-shot particulièrement efficace pour une soirée. Deuxièmement, les musiques de ce jeu valent le détour, et sont véritablement de bonne facture. Enfin, il s’agit d’un bon défouloir, n’en déplaise aux critiques de l’époque.

4) A l’époque, ils l’ont trouvé …

  • Trop moyen pour être véritablement remarqué
  • Scénaristiquement vide, et beaucoup trop court !
  • Agréable musicalement parlant

5) La vraie note, une fois terminé : 12/20

Mighty Morphin Power Rangers n’a pas marqué les joueurs de sa génération. Il reste cependant un petit défouloir sans grande ambition, appréciable, le temps d’une soirée de découverte !

https://youtu.be/tii1hXALF4o

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