Après la NES mini et ses 2,3 millions de pièces vendues (et en attendant les chiffres que je prévois aussi énormes pour la SNES Mini), c’est au tour d’Atari de nous sortir sa console rétrogaming, l’Ataribox. Sérieux…
Alors c’est bien, ce genre de produit. Il regroupe plein de jeux d’ancienne génération faits par Atari, il a une dégaine “rétro”, mais qui donne envie. On pourrait se dire que c’est une énième rétro-box à la con. Quand on regarde les spécifications de la bête, on se rend compte que c’est un peu plus que cela.
Une box de rétrogaming moderne ?
Car derrière l’aspect noir ou rouge + bois de l’Ataribox se cache des connectiques intéressantes, qui laissent présager une ouverture vers des jeux plus récents.
«Nous proposerons également du contenu actuel»
Une phrase qui résume parfaitement les intentions d’Atari, qui cherche à proposer, en tant qu’éditeur historique de jeux (merci pour Pong quand même, vous avez géré les gars), un produit à son image : à la fois pionnier et moderne.
La console inutile de l’extrême ?
Le problème avec Atari, c’est justement son image. Celle d’un vieux studio qui nous revend sans cesse ses premiers jeux à succès et ses licences séculaires. Donjons & Dragons, quelques Dragonball, et bien sûr : Roller Coaster Tycoon. Sérieux, depuis la sortie de Planet Coaster , qui en a encore quelque chose à faire de Roller Coaster Tycoon ?
Saviez-vous qu’Atari, pour les 40 ans de son jeu, avait sorti une nouvelle version de Pong ? Si si, elle s’appelle Pong World et est disponible gratuitement sur iOS. C’est vrai qu’en tant que Nostal-Geek, j’avais vraiment trop envie de voir des visages dégueulasses à la place des raquettes de Pong…
Si la console dépasse les 500 000 pièces vendues, je pense que ce sera déjà pas mal, étant donné que la cible, tellement floue, sera difficile à atteindre, même à grands coup de vidéos Youtube de 20 secondes ! On a plus qu’à espérer que ça contente les actionnaires d’Atari (l’action est en hausse depuis l’annonce de la console), sinon on aura encore droit à un recyclage…
“Noon, touchez pas à Baldur’s Gate, il est bien là ou il est.”