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La semaine ou j’ai joué à Pokémon en accéléré

Pendant la dernière semaine de 2017, j’ai fait de longs trajets. Du sud de la France jusqu’en Bretagne, il y en a des heures à occuper, alors, comme d’habitude, je ressors les bons vieux émulateurs!

Ne souhaitant pas embarquer plusieurs appareils, je me suis retrouvé avec mon seul smartphone, à la recherche d’un émulateur d’une console peu gourmande en performances, afin de ne pas dépenser trop vite ma batterie. Mon choix s’est alors arrêté sur la Game Boy Advance. J’avais le souvenir que plusieurs titres de Pokémon étaient sortis sur cette console, j’ai alors commencé à me renseigner.

Après une petite heure de recherche, j’ai alors décidé de me faire Pokémon Vert Feuille, qui aura, en plus de m’occuper, l’avantage de me mettre une dose de nostalgie, moi qui ai fini Pokémon Rouge à l’époque (avec un Tortank niveau 65, et un Elekthor toi même tu sais). Bref, le jeu se lance et je passe un bon moment, mais … Dieu que c’est lent! J’appuie alors sur le bouton “Accélérer” de mon émulateur, et là, tout bascule.

Pokémon est mieux en accéléré!

Que ce soit pour les dialogues, les combats ou les distances à parcourir, le jeu en accéléré x2 a une fluidité idéale (je vous rappelle que dans le premier Pokémon, l’histoire n’est pas linéaire et vous devez souvent vous rendre deux villes plus loin pour récupérer un objet où une CT nécessaire à la ville où vous êtes).

En accéléré, un combat dure en moyenne 20 secondes

En ce qui me concerne, j’ai pu à nouveau prendre plaisir à farmer (faire quelques combats en boucle dans les hautes herbes), et faire des aller-retour n’est plus vraiment un problème lorsque votre personnage va plus vite en marchant qu’en vitesse réelle avec sa bicyclette.

On ne perd pas grand chose du jeu

Même si on perd tout de même le plaisir de profiter des musiques du jeu, accélérer Pokémon permet de dérouler son histoire en quelques jours et tenir les objectifs que le jeu propose. En effet, je n’ai pas pu me perdre, ni rester coincé à me demander ce qu’il fallait faire, car les dialogues importants qui me guidaient avaient toujours moins de 5 minutes.

Ce fut donc une belle expérience pour moi, dans une période très courte mais intense. Je me suis réconcilié avec Pokémon, une franchise à laquelle je reprochais son rythme lent et ses errances injustifiées. A croire qu’un émulateur peut toujours apporter un petit plus à un jeu déjà excellent.

 

 

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