Rétro-Test : Colosseum : Road to freedom

colosseum_cover Aaaahhhh, que c’est bon de revenir dans le temps ! Durant mes années post-BAC, j’ai goûté aux joies de la Playstation 2 et à son lot de jeux incongrus mais tellement plaisants. Pour notre premier rétro-test, j’aborde un jeu qui m’a littéralement propulsé dans un monde parallèle à Gladiator, le film.

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Vous avez aimé Gladiator, vous adorerez Colosseum !

Sorti le 9 septembre 2005 dans nos contrées, Colosseum vous fait entrer dans la peau d’un esclave devant survivre à des combats de gladiateurs de campagne. Stade en terre, esclaves maigrichons, vous amusez la galerie dans une province lointaine de Rome. Cette étape servant de tutoriel, votre propriétaire vous annonce à la fin de celle-ci qu’il est assez ambitieux pour vous amener à Rome, combattre tantôt dans des hippodromes, tantôt au Colisée, mais il va falloir être sage !

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Tu la sens l’analogie là ??

 

 

 

 

 

 

Bon là, on commence à bien sentir l’analogie entre le film et le jeu ! Finalement, plutôt que de se lancer dans un jeu à licence tout pourri, Ertain et Koei ont choisi le jeu indépendant bien ficelé.

1) Scénario

comme annoncé, le scénario est très largement insipré du film Gladiator, pas de souci scénaristique par conséquent. Même si on peut reprocher certaines lourdeurs à un moment donné (les phases de jeu identiques se répétant fréquemment), le jeu garde son intérêt dans la pléthore d’éléments d’armure et d’armes que l’on peut voler à ses victimes ou acheter (la peau des fesses). De plus, notre personnage gagne des niveaux pendant des phases d’entraînement, ce qui nous permet de catégoriser ce jeu dans les “jeux d’action à la troisième personne / RPG”

L’objectif de ce jeu étant de gagner (enfin, d’acheter) sa liberté, on se prend vite à l’obsession de ramasser tout ce qui traîne pour le vendre quatre sous. C’est très marrant ! Vous avez peu de temps pour accomplir cet objectif (une trentaine de jours si ma mémoire est bonne) , si bien qu’à la fin du temps, le jeu se termine sur un combat épique, mais vous êtes toujours esclave. Au joueur donc de bien gérer son argent, enfin, les 10% de l’argent qu’il gagne sur ce que les combat rapportent vraiment !

Pour finir, petit clin d’œil à ceux qui ont rêvé de planter eux-mêmes le poignard dans la gorge de Commode, vous en aurez l’occasion !

2) Gameplay

Le gameplay est un des meilleurs que j’ai eu l’occasion de pratiquer dans un jeu de combat à l’épée. Réaliste mais pas franchement lent, bien équilibré, c’est un vrai plaisir. Chaque bouton correspond à une hauteur de coup, et l’on peut aisément viser sur le flanc gauche comme sur le flanc droit de ses adversaires. 4 styles de combat sont disponibles comprenant un bon nombre d’attaques spéciales que l’on débloque au fil du jeu, sous forme de tablettes.

Attention à vos membres, ils pourraient bien finir en lambeaux ! Il n’y a pas de barre de vie pour votre personnage, mais un système bien pensé regroupant le torse, la tête et les membres. Chaque partie a un décompte de vie défini, et on peut tout à fait vous mettre KO en s’acharnant sur un point sensible. A vous donc de vous protéger correctement.

3) Pourquoi s’y (re)mettre ?

  • Il est impossible de trouver les meilleures pièces d’armure ou armes à la première partie
  • Vous avez peut-être fini le jeu en étant toujours esclave ! Goûtez aux joies de la liberté.

4) A l’époque, ils l’ont trouvé …

  • Pauvre graphiquement (heureusement, nous on s’en fout), par manque de décors variés
  • scénaristiquement vide, ce qui est faux je pense. Tout le monde s’attendait à une histoire de dingue, mais Colosseum est plus une simulation qu’un jeu d’arcade. Si vous n’aimez pas vous immerger, passez votre chemin !

5) La vraie note, avec le recul, en l’ayant terminé : 15/20

Un super jeu pour les soirs après le boulot. Jouable facilement en Hot-seat (on se passe la manette) et donnant toujours envie de voir la suite, quand on est un fondu des Peplums !

 

 

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