Rétro-Test : Genji, dawn of the samurai

genji_-_dawn_of_the_samurai_coverart  Il m’a fallu près de 6 mois pour arriver Ă  retrouver cette perle de la Playstation 2, enfouie dans un recoin de ma mĂ©moire ! Genji, Dawn of the Samurai est de ces jeux qu’on torche en une semaine sans mĂªme s’en rendre compte, mais avec lequel on a passĂ© un très bon moment. Il n’est malheureusement pour moi pas assez mĂ©morable pour en sortir le nom au dĂ©tour d’une conversation !

Sorti fin 2005 en Europe, Genji : Dawn of the Samurai a fait assez peu parler de lui. Les rares personnes qui ont terminé le jeu le décrivent comme une perle artistique réussie, mais gravement trop courte.

1) Scénario

Vous incarnez Yoshitsune Minamoto, descendant du clan Minamoto. Vous vous Ăªtes retirĂ© du monde car votre clan est dĂ©fait, et vous en Ăªtes le dernier reprĂ©sentant. Le clan rival, les Taira, mènent dĂ©sormais d’une main de fer la rĂ©gion. Jusque lĂ , tout va bien, enfin… si on peut dire.

Le jeu commence alors que des guerriers du clan Taira vous ont visiblement retrouvĂ© et viennent vous chercher des noises. Paradoxalement, lorsque les guerriers posent le regard sur votre Amahagane (une gemme qui accorderait des pouvoirs incroyables Ă  leur porteur), ils se disent que ce serait une chouette idĂ©e de s’en emparer.

2) Gameplay

Il s’agit lĂ  d’un action-RPG assez classique en termes de gameplay, mais qui recèle des mĂ©caniques de jeu très intĂ©ressantes. Premièrement, les contrĂ´les basiques permettent un fonctionnement en beat’em up tout Ă  fait conventionnel. On avance, on tabasse du guerrier et on finit avec un boss.

La particularitĂ© rĂ©side dans l’Amahagane, cette gemme dont j’ai parlĂ© prĂ©cĂ©demment. Ce petit bijou que porte votre personnage permet en rĂ©alitĂ© de dĂ©clencher des Quick Time Events, provoquant tout adversaire et l’obligeant Ă  venir Ă  tour de rĂ´le se faire couper en deux. Bon, j’exagère un peu, mais il s’agit lĂ  d’un Ă©lĂ©ment de gameplay très bien pensĂ©, mais qui rend le jeu parfois bien trop facile contre les sbires de base. Il est en rĂ©alitĂ© pensĂ© pour affronter les boss, qui, eux, sont carrĂ©ment impossibles sans l’Amahagane.

Un deuxième personnage est aussi jouable dans ce jeu, son style de combat est radicalement diffĂ©rent, ce qui apporte un rĂ©el changement lorsque on se lasse du personnage principal. De plus, quelques boutiques vous permettront aussi d’amĂ©liorer votre attaque et votre dĂ©fense.

3) Pourquoi s’y (re)mettre ?

Genji, Dawn of the Samurai raconte une histoire inspirĂ©e d’une lĂ©gende japonaise, avec un gameplay rafraĂ®chissant Ă  base de QTE. La difficultĂ© des boss est bien dosĂ©e et mĂªme si l’Amahagane rend les combats basiques bien trop faciles, il rend les combats contre les boss bien plus sympathiques.

4) A l’Ă©poque, ils l’ont trouvĂ© …

  • Bien trop court !
  • Artistiquement très rĂ©ussi
  • AliasĂ© Ă  mort, pardon la PS2

5) La vraie note, une fois terminé : 14/20

Genji, Dawn of the Samurai a ce petit quelque chose artistique qui nous fait dire que c’est un must play ! L’avantage avec ce jeu, c’est qu’il ne vous prendra pas beaucoup de temps, car il est d’une durĂ©e assez mĂ©diocre. Profitez-en, prenez les quelques heures nĂ©cessaires pour cette pause japonisante đŸ™‚

https://www.youtube.com/watch?v=n-IGjmMTAvM

 

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