Rétro-Test : Mystic Quest

A l’occasion de la sortie de Seiken Densetsu Collection sur la Nintendo Switch, qui reprendra les 3 opus de la série des Secret of Mana, je vous propose de découvrir le premier de la série, celui qu’on appelait Final Fantasy Adventures ou encore Mystic Quest, mais qui fait bel et bien partie de la série des Seiken Densetsu. Vous suivez ?

Mystic Quest est un jeu GameBoy sorti en 1991 au Japon et aux USA, et en 1993 en Europe. Il amorce un univers qui a touché beaucoup de joueurs, même si on peut considérer les débuts de la saga des Secret of Mana comme un peu désordonnée. Il n’empêche que tout fan de la série qui se respecte soit avoir fini Mystic Quest.

1) Scénario

Le monde est sous la protection de l’Arbre de Mana, la source de toute vie. Les chevaliers Gemme, une unité chargée de sa protection, ont autrefois repoussé l’Empire de Vandole, qui souhaitait s’en emparer. Mais aujourd’hui, alors que ces héros ont presque tous disparu, l’Empire Glaive se prépare, sous les ordres du Roi Noir et de son serviteur Julius, à réussir là où Vandole a échoué. Un jeune homme, capturé par ce dernier et fait gladiateur, doit se battre jour après jour contre des monstres et d’autres personnes comme lui. Quel avenir le destin lui réserve-t-il ?

On est sur du bon gros scénario à la japonaise, rien à dire. Il n’y a qu’à se lancer et se laisser porter par l’histoire. Par contre, si je puis me permettre, prenez quand même un bloc notes, ça peut vous servir, surtout si vous lancez le jeu en français. En effet, les traductions sont souvent bancales.

La GameBoy Color relève un peu le niveau.

2) Gameplay

Le gameplay de Mystic Quest est en accord avec son support, la GameBoy (alors normalement on dit un GameBoy hein, mais bon c’est trop tard pour moi…la GameBoy est UNE console portable !). Quand je dis “en accord”, je veux dire simple et efficace. Pas trop de menus inutiles (même si on frôle la limite), un système d’inventaire et de magie qui tient la route. On a même tout un arsenal où chaque arme a son utilité dans le jeu. La hache coupe les arbres, la faucille coupe les herbes, la chaîne permet de s’accrocher aux poteaux etc.

ça coupe des têtes, mais aussi des arbres.

Le système de combat fonctionne avec un unique bouton et des directions, permettant de faire des coups horizontaux ou des estocades selon les armes. Une barre d’endurance en bas de l’écran se remplit tranquillement lorsque vous ne frappez pas vos ennemis. Une fois pleine, votre prochain coup sera un coup spécial, qui change selon votre arme.

Vous vous retrouverez souvent accompagné de personnages clés dans le scénario. Bien qu’ils se baladent aléatoirement dans les niveaux, ils peuvent vous donner un coup de main si vous lancez l’option “Aide” dans le menu et là aussi, chaque personnage a son utilité. A vous de découvrir ce que chaque personnage apportera !

3) Pourquoi s’y (re)mettre

Mystic Quest est un jeu comme on les aimait à l’époque. Passionnant mais difficile. Sa prise en main est assez naturelle mais beaucoup de choses demeurent frustrantes à l’utilisation, comme les personnages qui entament une discussion à chaque fois qu’on leur rentre dedans… ce ne serait pas un problème si seulement leurs mouvements n’étaient pas aléatoires ! On se retrouve parfois bloqué dans une pièce, avec un personnage faisant des aller-retours devant une porte qu’on ne peut pas passer du coup !

Malgré ces petits défauts de conception, il n’en demeure pas moins un jeu d’une excellente qualité à faire absolument.

4) A l’époque, ils l’ont trouvé …

  • Presque parfait : entre 18 et 20/20
  • Esthétiquement suffisant
  • Au scénario un peu cliché

5) La vraie note, une fois terminé : 17/20

Mystic Quest est un jeu à faire, même s’il faut parfois s’accrocher, j’en conviens. Etant petit, je suis resté coincé sur une énigme : “Les palmiers et 8 sont les mots clés”. Il m’a fallu, des années après, regarder sur Youtube après avoir désespérément cherché une zone avec 8 palmiers. En réalité, il fallait tourner autour de deux palmiers à la con…

https://youtu.be/vVkVr3lNJkA

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